Le Loriot, un oiseau tropical égaré en Lot et Garonne ?
Probablement peu de personnes le soupçonne, mais ils abritent surement dans leur ferme ou dans leur jardin un digne représentant des forêts tropicales. Pourtant, avec son sifflement mélodieux rappelant les documentaires animaliers sur l’Afrique et son plumage jaune chatoyant, il ne devrait pas laisser indifférent. Mais voilà, cet oiseau de la taille d’un merle habite la cime des arbres et est très farouche. Il ne se laisse observer que très rarement et file le plus souvent en un éclair d’un grand arbre à un autre. C’est bien sûr, le Loriot d’Europe.
De son nom latin Oriolus oriolus, il appartient à la famille des Oriolidés. Migrateur reconnu, il fréquente le territoire français à partir d’avril-mai pour repartir aux alentours de la seconde quinzaine d’août. Ses quartiers d’hiver sont situés au Kenya et en Ouganda notamment. Le mâle à un plumage jaune vif avec les ailes noires corbeau, tandis que la femelle arbore comme souvent chez les oiseaux une teinte un peu plus terne, de couleur vert olive. Son chant caractéristique est composé de 3 à 4 notes claires et flutées, puissantes, sonnant comme une sorte de « didelio ». Il est parfois entrecoupé de cris rauques ressemblant au geai des chênes. Étourneau sansonnet, véritable perroquet, est d’ailleurs passé maître dans l’art d’imiter le chant de ce bel oiseau jaune.
Le Loriot d’Europe se nourrit principalement d’insectes, tels que les coléoptères, mais il varie souvent son menu à la belle saison pour l’agrémenter de nombreux fruits et autres baies.
Pour élever sa progéniture, il affectionne les grands arbres à proximité de l’eau. Il y construit alors un nid très singulier en forme de hamac, proche de la cime, sur la fourche d’une branche adjacente, éloignée du tronc pour éviter les prédateurs. Il fréquente souvent les bosquets, les boisements de surfaces moyenne ou les parcs, pourvu qu’il y ait des arbres de haut jet. On le retrouve également dans les peupleraies.
Les effectifs de cet oiseau semblent plutôt stables, et il n’apparait à priori pas comme menacé sous nos contrées, à l’inverse d’autres espèces d’oiseaux migrateurs courant en Aquitaine.
Si vous souhaitez apprendre à reconnaître le chant du Loriot, n’hésitez pas à visiter la page facebook de l’association où une vidéo de son chant a été posté.
Écrire commentaire
Vickie Silveira (jeudi, 02 février 2017 21:39)
Heya! I know this is kind of off-topic but I had to ask. Does operating a well-established website like yours take a lot of work? I'm brand new to operating a blog but I do write in my journal everyday. I'd like to start a blog so I will be able to share my own experience and feelings online. Please let me know if you have any kind of suggestions or tips for new aspiring bloggers. Appreciate it!
Dan Killeen (vendredi, 03 février 2017 03:25)
Awesome site you have here but I was curious about if you knew of any message boards that cover the same topics discussed in this article? I'd really like to be a part of community where I can get responses from other experienced people that share the same interest. If you have any recommendations, please let me know. Thank you!
Dacia Freeburg (dimanche, 05 février 2017 22:24)
Wow, amazing blog layout! How lengthy have you ever been running a blog for? you made blogging glance easy. The whole look of your site is excellent, let alone the content material!
Marie Dodin (dimanche, 26 mai 2024 20:16)
Bonjour, je n’habite pas dans le Lot-et-Garonne mais en Mayenne et pour la première fois j’ai entendu Le loriot d’Europe chez moi Plus exactement, je l’ai entendu et grâce à mon application j’ai pu reconnaître le loriot d’Europe j’ai 4 ha dont deux parcelles boisées de 8000 m² Ce qui explique peut-être qu’il soit chez moi